Sea Bubbles : taxis volants au dessus de la Seine à Paris

Rate this post

sea-bubbles-taxis-volants-seine-paris

Des taxis volants au dessus de la Seine à Paris… C’est le projet pas si fou du navigateur Alain Thébault pour éviter les bouchons parisiens. Le marin est l’inventeur de la Sea Bubble, un petit bateau électrique qui navigue hors de l’eau à partir d’une certaine vitesse. L’embarcation écologique s’élève dans les airs grâce à ses « foils », un ensemble d’aile immergées. Il y a moins de frottement par rapport à la coque d’un bateau classique et donc le besoin en énergie pour avancer est réduit. La Sea Bubble s’inspire directement de l’hydroptère, ce voilier « volant » déjà imaginé par Alain Thébault. Pour cette nouvelle aventure, l’ancien coéquipier d’Éric Tabarly s’est associé au champion de windsurf, Anders Bringdal.
Leur taxi volant sera équipé d’un moteur électrique qui entraîne deux hélices. A la barre, un pilote pourra transporter jusqu’à quatre passagers. La vitesse du bateau 100% électrique ne dépassera pas les 18 km/h, la vitesse maximum autorisée sur la Seine. En flottant au-dessus du fleuve, les Sea Bubbles ne génèrent pas de vagues et donc n’abîmeront pas les berges de la capitale. Il n’y a pas de risque non plus de « mal de mer » pour les passagers. L’autonomie annoncée des Sea Bubbles est de près de 100 km. Les taxis volants seront rechargés grâce à des hydroliennes placées sous les stations d’amarrage. Leurs turbines utiliseront l’énergie cinétique de la Seine pour fournir l’électricité nécessaire aux batteries. Paris croit beaucoup au développement du transport fluvial des personnes.
Les premières Sea Bubbles pourraient proposer des courses à moins de 10 euros quelle que soit la distance intra-muros. Un service à l’image de celui d’Uber mais cette fois-ci sur l’eau. Dans le futur, ces embarcations se piloteront sans doute de façon complètement autonome, sans chauffeur à bord. En attendant l’évolution de la règlementation, des prototypes de Sea Bubble avec un marin à la barre devraient être visibles sur la Seine dès le printemps 2017.

Plus d’infos

Translate »
%d blogueurs aiment cette page :