La tour construite en 285 avant J.C., sur les instructions de Ptolémée II philadelphe, dans l’île de pharos, face à Alexandrie, est à l’origine du mot phare. Cette tour, l’une des sept merveilles du monde, détruite en 1302 , mesurait plus de 130 m de hauteur. Un feu de bois était entretenu toute la nuit à son sommet.
Ce sont des feus de bois qui, jusqu’au 18e siècle, ont fourni cette lumière indispensable à la survie du marin. Première amélioration en 1780, grâce au suisse Aimé Argand, inventeur des lampes Quinquet, qui mit au point la lampe à huile à mèche plate, dite bec d’Argand. En 1901, un nouveau perfectionnement intervint avec le bruleur à pétrole inventé par Arthur kitsen. Mais ce sont les améliorations de l’optique qui réalisèrent les véritables progrès pour les phares :
À partir de 1752, réflecteur parabolique mis au point par l’anglais William Hutchinson. Étape suivante : utilisation des lentilles conçues en 1821 par le physicien français Augustin Fresnel (1788-1827). Par la suite, l’emploi de l’éclairage électrique améliora l’efficacité des phares. Actuellement, il y a environ 1700 phares, tourelles lumineuses et « feux », qui balisent les côtes de France.