La bicyclette moderne, telle que nous la connaissons, date seulement de la fin du XIXème siècle, de 1885 exactement. L’histoire du vélo commença en fait avec la fameuse draisienne, inventée par le baron allemand Karl Drais von Sauerbronn; elle fut présentée en 1817 dans les jardins du luxembourg à Paris. Elle était munie d’une direction à pivot que commandait une sorte de gouvernail, ancêtre du guidon et mue par l’action alternée des pieds sur le sol.
La naissance de la bicyclette moderne revient à deux modestes artisans, établis à paris comme « serruriers-constructeurs de voitures ». En 1861, Pierre Michaux et son fils Ernest eurent l’idée, en réparant une draisienne, de fixer au moyeu de la roue avant un repose-pieds puis de s’en servir pour faire tourner la roue; le pédalier était né.
En 1869, le français André Guilmet fit construire un vélocipède dont les pédales, situées dans la position centrale actuelle, étaient en liaison avec une chaine qui transmettait le mouvement à la roue arrière. Malheureusement, un an plus tard Guilmet fut tué pendant la guerre franco-prussienne, et son invention tomba dans l’oubli.
Il fallut attendre 1879 pour que l’Anglais Harry Lawson relance la même idée. Avec l’aide de l’industriel J.K. Starley, Lawson présenta en janvier 1885 la Rover Safety. Enfin, c’est en 1879 également que le suisse Hans Renold, diplomé de l’école polytechnique de Zurich, émigré en angleterre, inventa la chaîne à rouleaux telle que nous la connaissons aujourd’hui. La bicyclette avait pris sa forme définitive.