Des fouilles récentes amènent à réviser l’âge et le lieu de l’invention du feu. Il ne serait pas apparu il y a 500 000 ans et en Chine, au site de Chowkowtien, comme le postulaient anthropologues et préhistoriens, mais il y a 1, 4 millions d’années et en Afrique, plus exactement au site de chesowanja, au Kenya. La preuve en a été apportée par une équipe mixte, américaine canadienne et britannique (J.A Gowlett, université d’Oxford, Angleterre; J.W. Harris, université de Pitts-burgh; Pennsylvanie, Etats-Unis; D. Walton, université Mc master, Hamilton, Ontario, Canada; B.A. Wood, Middlesex Hospital School, Londres, Angleterre).
Sur le site, les chercheurs ont mis à jour des foyers avec bûches consummées, silex taillés qui avaient servi à les allumer, marmites de terre cuite contenant des reliefs de repas. Cette découverte repousse donc l’invention du feu de presque un million d’années et fait attribuer à l’australopithèque et non pas à l’Homo erectus, prédécesseur de l’Homo sapiens actuel.