Un savon mou, probablement de qualité fort médiocre, existait en Mésopotamie 2 500 avant notre ère. Depuis fort longtemps les hommes avaient remarqué les propriétés nettoyantes de composés d’huiles ou de graisses, associés à des cendres végétales. La Gaule lui donna un nom : sapo qui est un mot d’origine gauloise. A partir du XIIIe siècle, on sait faire du savon solide en utilisant des matières grasses (suif ou huile) et des cendres de plantes ou de varech.
En 1791, Nicolas Leblanc trouve un procédé de fabrication de la soude caustique et fonde une usine, la Franciade. Son chef-d’œuvre fut un buste du futur Louis XVIII en savon, sur le socle duquel était inscrit : « Il efface toutes les taches ». L’utilisation de la soude Leblanc a donné naissance au savon de Marseille.