Les frères Jacques et Michel Pitoux ont mis au point un billet quasi-involable: le billet à code-barres. Ces deux Gersois associés à la société Idea, une PME marseillaise spécialisée dans la traçabilité estiment que cette invention « découragerait définitivement les braqueurs » si elle était adoptée par les banquiers, aujourd’hui septiques.
« Si demain, il existait un fichier central répertoriant tous les code-barres des billets en circulation, plus personne n’aurait intérêt à braquer des caisses ou des fourgons blindés », expliquent les frères Pitoux. « Les codes des billets volés seraient immédiatement signalés.
Et les commerçants n’auraient qu’à biper les billets entrant dans leur caisse, avec une douchette de lecture optique, pour savoir s’ils ont été volés dans la zone euro ». Selon une source proche de la banque de france, l’idée est « séduisante de prime abord mais techniquement irréalisable ». « Il faudrait au moins 15 milliards de codes-barres en Europe. Le système informatique serait ingérable ».
Les ordinateurs faisant chaque jour des progrès considérables dans la vitesse d’exécution des calculs, il se pourrait pourtant que ce système de protection à code-barres aujourd’hui repoussé ressorte des tiroirs d’ici quelques années…