L’existence du soutien-gorge est attestée dès l’Antiquité romaine. On en trouve des représentations sur des céramiques, où les gymnastes féminines portent le strophium, sorte d’écharpe enroulée autour des seins pour les soutenir. En 1805, sous les robes de mousseline à taille haute, une bande de toile élastique maintenait la poitrine en se croisant sur le devant et en s’attachant autour du cou. En 1889, la fondatrice de la maison Cadolle, Herminie Cadolle, invente le soutien-gorge, tel que nous le connaissons, mais cette pièce vestimentaire ne devint d’un usage courant que dans les années 20.
Wonder Bra (1963)
Inventé en 1963 par une Canadienne, Carmen Braun, son succès a été fulgurant en France ces dernières années. Composé de 54 pièces assemblées (alors qu’un soutien-gorge classique n’en comprend qu’une vingtaine), il rapproche la poitrine en la faisant remonter. Les premier modèles étaient fabriqués et vendus dès 1964 par la société canadienne Canadelle. La marque Gossard l’a introduit en France en 1993, mais c’est aujourd’hui Playtex qui le fabrique et le distribue.
Soutien gorge « Hat Trick » (« triplé »)
spécial coupe du monde (mai/juin 2002)
Edition collector mai/juin 2002… Les femmes peuvent afficher leur passion du football jusque sur leurs sous-vêtements en achetant un soutien-gorge spécial Coupe du Monde. Pour 17 000 yens (environ 146 euros), les fans peuvent acquérir un soutien-gorge dont les bonnets sont décorés de deux ballons et une paire de culottes assorties. L’ensemble est commercialisé par Triumph International dans les grands magasins japonais depuis le début de la compétition.
« Plus de 50% des Japonais amateurs de football sont des femmes. J’en ai parlé à certaines d’entre elles et elles ont affirmé qu’elles n’auraient pas peur de le porter à découvert pendant un match, donc je trouve cela très encourageant », a expliqué Christian Thoma, un responsable de la marque.