L’examen du pouls a été longtemps un des grands moyens de diagnostic. L’hénanomètre, manomètre à mercure, fut inventé par le médecin et physicien français Jean-Louis Poiseuille (1799-1869), pour mesurer la tension (nommée pression par les physiologistes) artérielle, en 1819.
Le sphygmomanomètre (du mot grec sphugmos, pouls) de l’Autrichien Ritter von Basch (1881) lui succéda ainsi que celui du Français Pierre Potain (1889), toujours en usage. Le brassard artériel permettant une compression homogène est dû au médecin italien Scipione Riva-Rocci (1896). Le Russe Korotkov paracheva le tout, en 1905, en mettant au point un appareil capable d’ausculter les artères au lieu de les palper.
Dernière innovation dans le domaine des tensiomètres électroniques, la bague digitale développée par deux chercheurs du MIT, Harry Asada et Boo-Ho Yang. Elle contient des capteurs miniaturisés et un système de transmission sans fil et mesure la pression, la fréquence des pulsations cardiaques et le taux d’oxygène dans les artères.